Inici / / Proposition d’un nouveau tracé en dehors des zones urbanisées pour le contournement terrestre du canyon de Capbreton

Proposition d’un nouveau tracé en dehors des zones urbanisées pour le contournement terrestre du canyon de Capbreton

RTE a présenté ce jeudi 10 juin à Seignosse, lors d’une réunion publique dédiée, un fuseau préférentiel en dehors des zones densément urbanisées, avec un moindre impact sur l’environnement. Cela vient clore cette phase de concertation menée depuis octobre 2020 auprès des citoyens concernés.

Le projet vise à créer une nouvelle interconnexion électrique entre la France et l’Espagne. Longue de 400 km, elle relierait le poste de Cubnezais (près de Bordeaux) et le poste de Gatika (près de Bilbao). La ligne sera essentiellement sous-marine (70% du parcours), mais un contournement du canyon de Capbreton par les terres est nécessaire.

Un dialogue constant avec les habitants

Avec la volonté de prendre en compte les attentes de la population et des élus suite à la première proposition de fuseau de moindre impact* en janvier 2021, RTE a prolongé son dispositif de concertation et étudié de nouvelles alternatives de tracés hors agglomération et a ainsi recueilli plus de 300 contributions.

En parallèle, une experte indépendante, mandatée par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP), a confirmé que le franchissement du Gouf de Capbreton était inenvisageable en mer[1].

Un tracé qui réduit au maximum les nuisances pour les habitants.

Le tracé proposé aujourd’hui par RTE est celui qui présente le moindre impact pour la population locale tout en préservant l’environnement. La ligne électrique restera 100% souterraine. Le tracé s’appuiera sur des infrastructures routières, des pistes forestières existantes et des zones agricoles. De même il est pensé pour réduire au maximum les désagréments durant la phase de travaux.

Le tracé s’étendrait sur environ 27 km avec un 1er « atterrage » (ou transition terre – mer) au Nord de Seignosse, au niveau de la plage des Casernes et un 2ème au Sud de Capbreton, au niveau du domaine de Fierbois.

Les prochaines étapes

Ce fuseau sera ensuite présenté courant juillet aux acteurs locaux : élus, services de l’Etat, associations… puis soumis à la Préfète des Landes qui la transmettra au Ministre de la Transition Ecologique pour validation.

La prochaine étape du projet sera ensuite consacrée à la définition d’un tracé précis, toujours en concertation avec les acteurs locaux, afin de finaliser l’étude d’impact. L’enquête publique se déroulera en 2022, une nouvelle étape importante d’expression du public sur le projet.

* Fuseau de moindre impact : corridor relativement large, au sein duquel le futur tracé précis de la liaison qui contournera le canyon de Capbreton sera défini.  

Fiches presse

Le tracé proposé pour contourner le canyon de Capbreton

5 caractéristiques

La concertation menée

RTE a conduit, sur le territoire des communes d’Angresse, Benesse-Maremne, Capbreton, Labenne, Seignosse et Soorts-Hossegor une phase de concertation sous l’égide de la Commission Nationale du Débat Public, pour la recherche d’une solution de contournement terrestre du Gouf de Capbreton.

Conduite entre le 6 octobre 2020 et le 21 janvier 2021, puis prolongée jusqu’à juin 2021, la concertation a rassemblé plus de 400 personnes, en physique et à distance au travers une vingtaine de rencontres, 5 réunions publiques, 15 permanences, 2 ateliers et plus de 300 contributions sur une plateforme sur internet qui reste ouverte jusqu’au 17 juin.

Comme pour la première concertation préalable en 2018, un bilan de la concertation sera rédigé par les garants, Marion Thenet et Walter Acchiardi, et rendu public par la CNDP à la fin du mois de juin. RTE publiera en retour les engagements pris à l’issue cette concertation.

Rappelons que l’essentiel du tracé – la partie maritime entre Cubnezais (Gironde) et Gatica (Pays basque espagnol) a déjà été validé (par le ministère de la Transition écologique) en 2018.

Le projet en bref : enjeux et avancement

D’une puissance de 2 x 1000 MW, le projet d’interconnexion électrique entre la France et l’Espagne « Golfe de Gascogne », porté par RTE et son homologue REE, permettra de doubler les échanges d’électricité entre les deux pays. A terme, ce sont près de 5 millions de foyers qui pourront être alimentés via les lignes transfrontalières. Face au défi de la transition énergétique, l’objectif est simple : profiter de la complémentarité des réseaux électriques français et espagnols pour offrir à tous une électricité plus sûre, abordable et durable.

Longue d’environ 400 km au total, l’interconnexion électrique entre la France et l’Espagne « Golfe de Gascogne » sera enfouie dans le sol ou au fond de l’océan, afin de relier le poste électrique de Cubnezais (près de Bordeaux) et celui de Gatika (près de Bilbao).

Lancé en octobre 2017, le projet « Golfe de Gascogne » a fait l’objet d’une large concertation qui a permis au ministère de la transition écologique et solidaire de valider, en mai 2018, le fuseau de moindre impact pour le passage de cette liaison.

Le tracé retenu présentait un défi technologique majeur identifié dès les premières études : le franchissement en mer du Gouf (ou canyon) de Capbreton. Dans le cadre des études préalables, des études géologiques des fonds sous-marins ont mis en évidence une instabilité imprévisible du sol, en bordure du canyon remettant en cause cette solution technique.

Les résultats des études complémentaires menées depuis juin 2019 n’ont pas permis d’identifier un tracé maritime stable. Le franchissement du canyon étant jugé techniquement trop risqué, RTE a recherché un tracé le contournant, par un passage ponctuel à terre. Ce nouveau tracé a fait l’objet d’une phase concertation entre octobre 2020 et juin 2021.

En savoir plus : site internet du projet

CONTACTE PREMSA

Gabinetedeprensa@ree.es
rte-presse@rte-france.com

ZONA DE PREMSA

  • Notes de premsa
  • Imatges alta resolució
  • Manual de marca
  • Iconografia

Anar a zona de premsa

VÍDEOS

 
UE

The sole responsibility of this publication lies with the author. The European Union is not responsible for any use that may be made of the information contained therein.